Les études francophones en Finlande : entre francophonie liquide et solide ?
DOI :
https://doi.org/10.29173/af11026Résumé
Cet article s’intéresse à la place accordée aux études francophones dans un pays européen non-francophone, la Finlande. Basée sur l’étude d’un questionnaire distribué à tous les enseignants-chercheurs des universités finlandaises impliqués dans les départements d’études dites françaises, des programmes officiels de chaque département et des pratiques en termes d’enseignement de la francophonie, cette étude propose un premier point sur l’intégration de la f/Francophonie dans ce contexte. Est posée également la question des définitions du terme « francophonie », qui peut revêtir de nombreuses significations. Nous posons l’hypothèse d’une double francophonie, solide (la francophonie canonique, officielle et politique) et liquide (pratiques du français qui vont au-delà de ces frontières), pour traiter de la question. Les résultats montrent que la notion de f/Francophonie semble a priori intégrée dans les dispositifs universitaires finlandais mais qu’elle n’a pas une place centrale ni une définition stable. Pour finir nous proposons une approche « liquide » de la f/Francophonie qui permettrait de sortir de ces frontières officielles et d’en élargir les champs conceptuels et méthodologiques.
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(c) Tous droits réservés Fred Dervin, Marjut Johansson 2011
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