Patricia Lyfoung, une artiste engagée ? L’exemple de la bande dessinée La Rose Ecarlate
DOI :
https://doi.org/10.29173/af27237Résumé
Cet article a pour but de mettre en avant la carrière de Patricia Lyfoung au sein de la bande dessinée française, ainsi que les expressions et les représentations de son héroïne la Rose Ecarlate. Si son parcours professionnel ne s'éloigne pas de celui de ses collègues masculins (école de dessin, fanzinat, dessin animé, bande dessinée), les contraintes imposées par sa qualité de femme l'obligent à se définir autrement. La Rose Ecarlate est l’héritière d’inspirations aussi diverses que le « trouble jeu » de la sexualité inhérent au shojo ou le modèle féministe proposé par le dessin animé Totally Spies (à l’écriture duquel l’auteure a longtemps contribué). Sous son masque, la Rose Ecarlate devient un personnage multidimensionnel, oscillant entre une femme sportive, aux origines hmong et à la politique engagée. En cela la Rose Ecarlate incarne un idéal féminin, celui du XXIème siècle.
Téléchargements
Publié-e
Comment citer
Numéro
Rubrique
Licence
© Maxence Duarte 2016
Cette œuvre est sous licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.