An Ecocritical Approach to Identity Representation in Patrick Chamoiseau’s Chronique des sept misères.
DOI :
https://doi.org/10.29173/af29377Résumé
L’écocritique et les liens entre l’humanité et la nature sont les thèmes persistants dans l’œuvre de l’auteur martiniquais Patrick Chamoiseau. Dans son premier livre, Chronique des sept miseres (1986), il écrit : ‘“Il faut accompagner l’énergie du monde frère, pas la soumettre”’ (Chronique 140), un argument qui lève le voile sur la lutte entre le pouvoir européen et l’Autre pendant la période de la colonisation, et il démontre que la nature et les êtres humains ont été contrôlés par les mêmes colonisateurs. Cet article monte comment la conquête de la terre et celle de l’identité par les pouvoirs européens sont étroitement liées dans les Amériques, et comment cette conquête représente la source de l’exploitation postcoloniale subséquente de la Martinique et de la Guadeloupe par la métropole. Une analyse approfondie de Chronique par Chamoiseau révélera comment l’auteur représente la conscience universelle, qui vise à unifier l’humanité et la nature par sa présentation des relations entre les personnages et la terre, et la personnification du monde naturel. Cet article examine les liens entre l’identité et l’environnement dans Chronique et la façon dont Chamoiseau résiste au dualisme entre la nature et l’humanité par le moyen de ces liens. Ensuite, il sera question de la relation entre l’intervention coloniale et de l’exploitation à la fois de l’humanité et de la nature et les problèmes de la production alimentaire dans la région, avant d’examiner le rôle que le capitalisme et le consumérisme ont joué dans la perpétuation de ce dualisme.
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© Bethany Mason 2019
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