L' héritage sexualisé de l'esclavage et la formation de l'identité dans Pension les Alizés et Histoire de la femme cannibale
DOI :
https://doi.org/10.29173/af29435Mots-clés :
Maryse Condé, la Traite, le traumatisme, l'identité, l'amourRésumé
Les femmes de la diaspora africaine ont été marquées par l'héritage traumatique sexualisée de l'esclavage ; un héritage qui affecte leur capacité à établir des relations et des identités. Dans le contexte de cet héritage, Condé explore dans deux genres différents l'impact du traumatisme et du racisme sur la capacité de deux femmes différentes de la diaspora africaine à établir des identités et à trouver l'amour. Dans la première œuvre, une pièce de théâtre, Pension les Alizés, le protagoniste une danseuse exotique à Paris, ne peut pas se débarrasser de la tache de l'esclavage ou établir des relations durables et dans la vieillesse elle se perd dans des illusions ; elle est toujours accrochée à son identité de danseuse d'autrefois. Dans une œuvre ultérieure, Histoire de la femme cannibale, un roman, Condé est plus optimiste, le protagoniste parvient à se séparer de l'héritage de l'esclavage ; elle commence à se forger une nouvelle identité en s'identifiant à la force de la femme cannibale. Les deux genres différents présentent de différentes possibilités d'explorer l'héritage de l'esclavage. Compte tenu de la séparation de deux décennies, nous voyons l'évolution de la réflexion de Condé sur les réactions possibles au traumatisme historique collectif de l'esclavage.
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© Caitlin Midgley 2021
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