Violences de l'énonciation, énonciations de la violence dans Faire semblant c'est mentir de Dominique Goblet

Auteurs-es

  • François Poudevigne STIH/ED V Université Paris IV - Sorbonne

DOI :

https://doi.org/10.29173/af27212

Résumé

Échappant aux catégories traditionnelles de la bande dessinée, l’œuvre Faire semblant c’est mentir de Dominique Goblet interroge, en une chronologie éclatée répartie sur quatre chapitres, les relations entretenues par l’auteure avec différents membres de son entourage familial. On s’intéressera ici plus spécifiquement aux épisodes mettant en scène les diverses figures parentales (père, mère, belle-mère), en tant qu’ils thématisent une forme de violence plurielle. On tâchera notamment de montrer que cette violence s’articule autour de dispositifs énonciatifs spécifiques, qui font de la parole le lieu d’un affrontement permanent. Tout l’enjeu de cette étude sera ainsi d’interroger cette violence énonciative, ses modalités de représentation ainsi que le rôle qu’elle occupe dans l’entreprise autobiographique pour le moins singulière menée par l’auteure. 

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Publié-e

2016-02-22

Comment citer

Poudevigne, F. (2016). Violences de l’énonciation, énonciations de la violence dans Faire semblant c’est mentir de Dominique Goblet. ALTERNATIVE FRANCOPHONE, 1(9), 19–35. https://doi.org/10.29173/af27212

Numéro

Rubrique

Articles sur la BD au féminin