L’apprentissage des stratégies de mise en texte et de révision chez des élèves francophones en milieu minoritaire : une étude de cas contrastés

Authors

  • Martine Cavanagh Faculté Saint-Jean, Université de l’Alberta
  • Sylvie Blain Université de Moncton

DOI:

https://doi.org/10.20360/G2HW2V

Abstract

L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une séquence didactique adaptée à l’écriture d’un récit imaginaire et d’un récit réaliste sur la capacité d’élèves franco-albertains et néobrunswickois de neuf et dix ans à composer des textes narratifs cohérents. Pour ce faire, nous avons recueilli et analysé des données quantitatives et qualitatives. Dans le contexte de cet article, nous rapportons uniquement les résultats qualitatifs issus d’une étude de cas multiples s’insérant dans une recherche de plus grande envergure. Cette étude de cas a été conduite auprès de quatre élèves de niveaux d’habiletés variés en écriture que nous avons observés et interviewés en ce qui a trait à l’appropriation des stratégies de mise en texte et de révision. L’analyse des résultats révèle que tous les élèves sont plus conscients des critères d’un récit cohérent et qu’ils se basent sur ces critères pour évaluer leur texte et y apporter des modifications afin de l’améliorer. De plus, ils démontrent une capacité accrue à verbaliser leur démarche de mise en texte et de révision et à justifier les changements opérés. Par contre, les élèves plus forts se distinguent des élèves plus faibles dans la mesure où, quand ils rédigent et révisent, ils tiennent compte d’un nombre plus élevé de dimensions textuelles et utilisent davantage de métalangage lié au récit et au processus d’écriture pour évoquer leur démarche. L’analyse révèle également que les élèves plus faibles pourraient bénéficier de plus de soutien au moment de la mise en texte.

Published

2016-09-25

How to Cite

Cavanagh, M., & Blain, S. (2016). L’apprentissage des stratégies de mise en texte et de révision chez des élèves francophones en milieu minoritaire : une étude de cas contrastés. Language and Literacy, 18(2), 44–61. https://doi.org/10.20360/G2HW2V