La traduction comme emprunt : Les « poèmes empruntés au japonais » par Jacques Roubaud

Auteurs-es

  • Teiji Toriyama Université de Nagoya

DOI :

https://doi.org/10.29173/af29421

Résumé

Parmi les traductions de poèmes japonais en français, le recueil de Jacques Roubaud, Mono no aware. Le Sentiment des choses (1970), nous offre un cas singulier : il ne s’agit pas de traduction au sens étroit du terme, mais bien plutôt, d’après Roubaud, de « poèmes empruntés au japonais ». L’article vise à mettre en relief les traits caractéristiques de cette traduction comme emprunt des poèmes classiques japonais par le poète français contemporain. Il y est question, en particulier, de la composition numérique du recueil, des dispositions et jeux typographiques et de l’esthétique de l’emprunt qui rapproche le procédé de Roubaud de celui du « paysage emprunté » dans les jardins japonais.

Biographie de l'auteur-e

Teiji Toriyama, Université de Nagoya

Teiji TORIYAMA, maître de conférences à l’Université de Nagoya, poursuit des recherches sur Paul Valéry ainsi que sur la poésie française moderne. Il a consacré à Paul Valéry plusieurs travaux, parmi lesquels Album de vers anciens de Paul Valéry : des remaniements des vers anciens à l’autobiographie poétique (Suiseisha, 2018), pour lequel il a obtenu en 2018 le 35e Prix d'encouragement Shibusawa-Claudel. Il a également collaboré à l’ouvrage collectif Paul Valéry et les écrivains (Fata Morgana, 2018), et a co-dirigé, avec Atsuo Morimoto, Discours de l’amour : poétique des lettres d’amour de Valéry (Suiseisha, 2020).

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Publié-e

2021-04-13

Comment citer

Toriyama, T. (2021). La traduction comme emprunt : Les « poèmes empruntés au japonais » par Jacques Roubaud . ALTERNATIVE FRANCOPHONE, 2(9), 23–39. https://doi.org/10.29173/af29421