La traduction comme emprunt : Les « poèmes empruntés au japonais » par Jacques Roubaud
DOI :
https://doi.org/10.29173/af29421Résumé
Parmi les traductions de poèmes japonais en français, le recueil de Jacques Roubaud, Mono no aware. Le Sentiment des choses (1970), nous offre un cas singulier : il ne s’agit pas de traduction au sens étroit du terme, mais bien plutôt, d’après Roubaud, de « poèmes empruntés au japonais ». L’article vise à mettre en relief les traits caractéristiques de cette traduction comme emprunt des poèmes classiques japonais par le poète français contemporain. Il y est question, en particulier, de la composition numérique du recueil, des dispositions et jeux typographiques et de l’esthétique de l’emprunt qui rapproche le procédé de Roubaud de celui du « paysage emprunté » dans les jardins japonais.
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