Y a-t-il des traces de l'identité canadienne dans la BD québécoise?
DOI :
https://doi.org/10.29173/af27263Résumé
À travers six œuvres sélectionnées chez six grands artistes de la BD québécoise, choisis à chaque époque de 1900 à nos jours, cet article tente de répondre à cette question qui peut sembler ambigüe. Nous pourrons constater en regardant attentivement ces œuvres-phares qu’elles portent en elles cette double identité, québécoise et canadienne, qui les dynamise et les caractérise. Baptiste, le cocasse diplomate international d’Albéric Bourgeois (1876-1962), Onésime et les ruraux d’Albert Chartier(1912-2004), le super anti-héros loufoque Capitaine Kébec de Pierre Fournier (1949- ), le Carcajou fripon amérindien de Grozoeil (pseud. Christine Laniel (1951- ), la citadine solitaire du métro de Julie Doucet (1965- ), enfin Paul face à la société québécoise de Michel Rabagliati (1961- ), tous à leur façon sont les chantres d’une façon de voir qui nous réunit à travers nos divergences. Entre Baptiste, Onésime, Capitaine Kébec et Carcajou, il y a cette sorte d’humour complice qui est l’humour minoritaire. Quant aux alter egos de Doucet et de Rabagliati, à travers leurs fables autobiographiques, ils promènent leurs regards sur la double facette de la cité contemporaine, de l’anonymat à la solidarité, de la non-identité aux identités plurielles.
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© Mira Falardeau 2016
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