Françoise Lalande et ses hommes tristes

Auteurs-es

  • Francisca Romeral Universidad de Cádiz

DOI :

https://doi.org/10.29173/af29359

Mots-clés :

biographie, art, souffrance, enfance, nature, Julia Kristeva, Verlaine, Van Gogh

Résumé

Cet article s’intéresse à la façon dont la beauté et la douleur sont remises en perspective dans l’œuvre de Françoise Lalande comme support de vie à la fois artistique, spirituel et biologique. Il cherche à montrer comment des personnages divers, et en particulier celui du gringo de La Séduction des hommes tristes, sont porteurs de ces éléments fondateurs de toute existence et en même temps déclencheurs de souvenirs et de création selon l’écrivaine. L’analyse essayera de montrer au moyen d’une lecture précise de quelques textes choisis par quels processus Lalande parvient à créer une œuvre partagée entre l’exaltation et l’effroi, une œuvre abondante en discours amoureux, dans laquelle sa propre existence se trouve reflétée. L’écrivaine insiste spécialement sur le recours à des biographies à demi imaginaires qui lui permettent d’approfondir son étude sur les destructions de l’âme dont ont été victimes aussi bien des êtres injustement oubliés que des génies vagabonds.

Téléchargements

Publié-e

2018-09-01

Comment citer

Romeral, F. (2018). Françoise Lalande et ses hommes tristes. ALTERNATIVE FRANCOPHONE, 2(3), 87–98. https://doi.org/10.29173/af29359

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