Gabrielle Roy, prototype de l’écrivaine canadienne ?
DOI :
https://doi.org/10.29173/af4141Mots-clés :
Gabrielle Roy, La détresse et l’enchantement, CanadaRésumé
Ce texte vise à jeter les bases d’une réflexion sur la traduction des oeuvres de Gabrielle Roy dans le contexte canadien. On sait que Gabrielle Roy a toujours accordé beaucoup d’importance à la traduction de ses oeuvres en anglais, qui lui donnait accès à un vaste bassin de lecteurs. Traduits en simultané ou presque, les romans de Gabrielle Roy en sont venus à incarner une certaine idée du Canada qu’il est possible de dénoter dans trois domaines en particulier : l’expression d’un certain réalisme social débouchant sur une vision ethnique de la société francophone; l’importance du paysage et de l’espace canadiens; l’accent mis sur la petite communauté humaine et sur le multiculturalisme. La traduction des romans de Gabrielle Roy aura ainsi contribué au « nation-building » canadien. Une seule exception à cette règle : La détresse et l’enchantement, une autobiographie publiée à titre posthume, qui se situe en marge de cet horizon de la traduction caractérisant l’oeuvre de Gabrielle Roy.Téléchargements
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© Jean Morency 2008
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